Selon la revue PLoS Medicine (décembre 2011), le travail de nuit entraîne un risque de diabète ou d’obésité jusqu’à 50% fois plus élevé que pour les autres salariés. Un risque qui doit préoccuper les entreprises et les professionnels de la santé au travail, mais aussi les travailleurs eux-mêmes.
De fait, près d’un travailleur sur cinq est confronté à une rotation de ses horaires de travail. C’est ce qui amène la revue PLoS Medecine, dans son édito, à récapituler les études faisant le lien entre cette organisation du travail et le développement du diabète et de l’obésité.
Au-delà de l’enjeu en matière de santé de publique et de santé au travail, voici des conseils pour celles et ceux qui ne peuvent s’alimenter aux horaires « classiques » :
D’abord, il convient de conserver un rythme dans son alimentation.
Ensuite, lors de son travail de nuit, le travailleur de nuit doit manger à la fois légèrement et de manière tonique et digeste. En effet, l’homme vivant de jour, son horloge biologique n’est pas prévue pour digérer après 1h du matin. Toutefois, une collation reste très importante pour un niveau de vigilance correct. Que manger ? plutôt des protéines et des glucides (sandwich à la viande par exemple) qui sont des aliments qui fournissent de l’énergie rapidement, plutôt que des aliments trop gras et lourds qui ont tendance à endormir.
Enfin, en dehors du travail, l’idéal est de se caler le plus possible sur le rythme de la famille ou des amis. N’oubliez pas que les repas sont aussi des moments privilégiés de la vie familiale et sociale.
Source : Poor Diet in Shift Workers: A New Occupational Health Hazard?
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