Frédéric : et la sleeve déclencha la perte de poids

15 octobre 2012

Chirurgie

Nous poursuivons notre série de témoignages (après celui d’Aude et celui de Frédérique) de patients opérés à l’Ipco. Voici celui de Frédéric.

Aujourd’hui, Frédéric est un jeune homme bien dans sa peau (il a même quelques années de plus que les 30 ans qu’on lui donne en général). Une situation qui contraste fortement avec sa vie d’il y a quelques mois.

Frédéric, sleevé
Un an sépare ces 2 photos de Frédéric

Chef d’entreprise : voilà un métier prenant, stressant… Ce qui n’est déjà pas l’idéal pour tenir la ligne. Qui plus est dans la restauration, rendant impossible les repas à heures fixes et régulières. De fait, les repas sont le plus souvent pris sur le pouce, sans prendre le temps de se poser comme cela est conseillé à tout à chacun, et ils sont le plus souvent trop importants en quantité (trop de graisse, trop de sucre…). Bref, l’hygiène de vie de Frédéric avait tout pour favoriser une prise de poids importante, trop importante. Et ce n’est pas tout : souffrant d’hypertension, il a fait il y a 3 ans un infarctus.

La nécessité de perdre du poids


On l’aura compris, Frédéric se retrouve au pied du mur, contraint de perdre du poids et de revoir son hygiène de vie. Alors, il cherche des solutions, mais se heurte à différents obstacles.

De son médecin d’abord. Une des amies de Frédéric se fait opérer d’une sleeve ; elle divise son poids par deux. Cette technique interpelle Frédéric, stupéfait du résultat sur son amie. Pendant un an, il cogite, l’opération étant loin d’être anodine. Et son médecin lui déconseille de se faire opérer.

D’une salle de sport ensuite. Voulant s’y inscrire pour y pratiquer une activité physique, il fait face à un certain scepticisme : « vous êtes vraiment sûr de vouloir vous abonner ? vous risquez de vous décourager assez vite… » Son interlocuteur lui déconseille de faire du cardio. Et Frédéric ne s’inscrit pas…

Un autre de ses proches se fait à son tour opérer. C’est alors que Frédéric prend contact avec l’Ipco et le Docteur Sébastien Kolmer. Ce dernier lui explique lors d’un premier entretien les tenants et aboutissants d’une sleeve.

A l’Ipco, Frédéric rencontre aussi le Docteur Isabelle Trapp : « elle a été pour moi une sorte de maman, toujours à l’écoute, elle comprenait ma détresse, grande quand on se sent mal dans sa peau, avec des répercussions sur sa vie de couple. Elle m’a expliqué comment allait se dérouler l’opération, ce que j’allais ressentir. Elle est aussi venue me voir après la sleeve. » Frédéric insiste sur l’importance du suivi et de l’écoute pour ce type d’opération. Et, à l’Ipco, « Catherine était aussi 100% disponible ».

Le recours à la sleeve

Décision est prise de se faire opérer. Commence alors le lourd et long protocole qui fait rencontrer différents spécialistes pour valider l’opération. Juste avant l’opération, il a failli se rétracter. Mais il se rend bien à la clinique où l’opération (on est en juin 2011) se déroule parfaitement « sans aucune douleur, juste un peu de fatigue. » Il se souvient aussi avoir eu soif et, lorsqu’il a eu le droit de boire, d’avoir avalé une gorgée d’eau et d’avoir aussitôt connu le sentiment de satiété !

Frédéric, sleevé
Avant/après

Après l’opération, il suit le protocole qu’il prolonge même, augmentant la durée de la « phase liquide ». Ainsi, au bout d’un mois, il a déjà perdu 20 kg (il pesait 126 kg avant l’opération) : « en matière vestimentaire, cela signifie passer d’une taille 54 à une taille 46 » souligne-t-il.

La sleeve, une opération à ne pas prendre à la légère

Sur de nombreux plans, Frédéric est très content des suites de l’opération : il dort mieux, n’est plus essoufflé en montant les escaliers, mange mieux (privilégiant la qualité), a pu refaire du shopping (il a multiplié les achats de pantalons et de polos alors qu’il pouvait à nouveau choisir les tissus et les couleurs qu’il voulait), repartir en vacances (sans avoir l’impression que tout le monde le regarde). Bref, Frédéric se sent en osmose avec lui-même, au top de sa forme et avec la sensation d’avoir gagné 10 ans d’âge ! Et même des personnes qu’il n’a pas croisées depuis longtemps (voisins, amis) ne le reconnaissent pas ou pensent qu’il est le petit frère de Frédéric !

Frédéric, sleevé
Avant/après de face

Il est même retourné dans la salle de sport, un an après sa sleeve : son interlocuteur (le même que la dernière fois) ne le reconnaît pas : « et quand je lui ai rappelé qui j’étais et ce qu’il m’avait dit, il est tombé des nues… il ne savait plus quoi dire, il était sous le choc ! » sourit Frédéric.

Pour autant, il porte un regard lucide sur la sleeve qu’il ne voit pas comme une opération miracle, mais comme un point de départ pour perdre du poids. En effet, « l’opération est un coup de pied au cul pour revoir son hygiène de vie : si on grignote, on risque de reprendre du poids à plus ou moins courte échéance. Il faut apprendre à se maîtriser. Pour ma part, je peux me permettre de petits excès le week-end, mais en semaine je suis extrêmement strict ! » explique Frédéric.

« D’ailleurs, j’arrive à remanger un peu plus, indique Frédéric qui ajoute avec le sourire qu’on peut l’inviter au restaurant, il ne coûte pas cher ! »

Frédéric, sleevé
Frédéric, avant et après la sleeve

Pour lui, la sleeve n’est en rien une opération miracle : elle ne marche pas dans 100% des cas et implique un travail de l’opéré sur son hygiène de vie. Il lui semble ainsi très important de suivre le protocole remis à tous les patients qui répond bien souvent aux questions que se posent les futurs ou néo-opérés sur l’opération, notamment en matière d’alimentation (ce qu’on peut manger, sous quelle forme, les compléments alimentaires). Bref, pour Frédéric, ravi du résultat qu’elle a eu sur lui, « la sleeve n’est pas une opération à prendre à la légère ».

Ah si, « j’ai un regret, je ne parviens plus à manger mon péché mignon : la torche aux marrons » sourit-il avant d’ajouter que ses autres problèmes de santé (hypertension…) sont en nette amélioration.

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