Etats-Unis : actions pour lutter contre l’obésité dès l’enfance

24 avril 2012

Diététique

Aux États-Unis, l’obésité touche aujourd’hui 17% des enfants. Plus largement, plus d’un tiers des enfants et des adolescents étasuniens est en surpoids (IMC supérieur à 25) ou obèse (IMC supérieur à 30) : la part des adolescents et enfants obèses a d’ailleurs été multipliée par 3 ces 30 dernières années ! Or, des études montrent que 70 à 80% de ces enfants en surpoids ou obèses le resteront à l’âge adulte. D’où l’importance d’agir le plus tôt possible.

On connait les causes et facteurs de l’obésité : le comportement alimentaire (déséquilibré), le mode de vie (sédentaire), l’environnement (influence de l’école sur les enfants, publicité, etc.). Logiquement, les États-Unis sont en train de s’organiser pour lutter contre ce fléau : Sur le plan de la recherche, différents programmes de recherches ont été lancés pour favoriser le développement d’une alimentation plus saine et plus équilibrée.

Le centre américain de prévention et de contrôle des maladiesqui s’est penché sur la question – a publié un guide destiné à promouvoir la santé à l’école grâce à une alimentation équilibrée et la pratique d’une activité physique (en anglais : www.cdc.gov/healthyyouth/npao/).

Exemple d'une bonne composition d'assiette
Fruits, céréales, légumes, protéines, produit laitier : voici le plateau type pour éviter la prise de poids à l'adolescence

Le Ministère étasunien de l’agriculture (DoA) a désormais un service « alimentation et nutrition« . Son rôle est de faire le lien avec les projets relatifs à la nutrition aux Etats-Unis. Il a aussi créé cette année l’assiette alimentaire : www.choosemyplate.gov (un plat doit être composé pour moitié de fruits et légumes d’une part, et de céréales et autres graines, et de sources de protéines d’autre part. Le tout accompagné d’une portion de produits laitiers).

Une autre étude de l’université du Michigan publiée dans le Journal de l’Association américaine de diététique met en avant que plus la quantité de fibres ingérée est élevée, plus le risque de développer un syndrome métabolique diminue (précisons que le syndrome métabolique désigne une association d’une série de problèmes de santé ayant en commun un mauvais métabolisme corporel, entraînant un risque élevé de développer un diabète de type 2, des maladies cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux).

Selon cette étude, à l’adolescence, la quantité de fibres journalière devrait être de 26 g pour les filles et de 38 g pour les garçons. Or, aujourd’hui, la quantité moyenne ingérée est de 13 g par jour. Comment augmenter cette moyenne ? Manger 3 fruits et légumes, 1 portion de légumineuse et 3 portions de pain complet est un exemple de solution. Autre solution tout à fait complémentaire : la présentation des aliments doit être pratique et facile à consommer, c’est-à-dire dans de petites portions et avec une texture adaptée aux goûts de l’adolescent.

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