On sait que l’obésité résulte de plusieurs facteurs. Se faire suivre par un équipe multidisciplinaire est le meilleur moyen de mettre ses chances de son côté dans le cadre d’une lutte contre l’obésité. Cependant, il existe (encore) des pièges à éviter.
D’abord, pour les personnes qui s’engagent seules dans une lutte contre les kilos, entamer des régimes trop stricts a pour principal risque… la prise de poids, après la perte de quelques kilos. La reprise de kg dépassant souvent le poids avant régime. Entre autres difficultés, un régime est souvent difficile à suivre, fatigant, déprimant, et donc souvent inefficace.
Ensuite, il ne faut pas vouloir être trop pressé. Pour se donner des chances que la perte de poids s’inscrive sur le long terme, mieux vaut faire en sorte qu’elle soit progressive. De même : prenez un apport quotidien de graisse, multipliez-le par 365 et vous vous rendrez compte de ce qu’il représente à l’échelle d’une année. Il est ainsi possible de faire évoluer son alimentation par petites touches.
Toujours sur le plan du « timing », il est important d’avoir en tête que la perte de poids n’est pas linéaire, mais qu’il existe des paliers, des moments où le poids stagne. C’est aussi dans ces moments qu’être accompagné dans sa perte de poids permet de recevoir un soutien, une explication et… de ne pas reprendre du poids !
Les patients ne doivent également pas vouloir « faire trop bien », comme manger moins que ce que le médecin conseille, sauter des repas pour moins manger… Perte du poids est une chose, se retrouver carencé une autre : il ne faut pas passer d’un extrême à l’autre.
Par ailleurs, l’objectif de kilos à perdre doit, comme n’importe quel objectif, être réaliste, atteignable, réalisable. Sous peine d’être ensuite suivi d’une reprise importante de poids.
Enfin, sachez que l’activité physique limite le risque de reprendre du poids.
Et vous, quels obstacles avez-vous rencontré ?