Filles et garçons sont inégaux face au risque de surpoids et d’obésité. En fait, révèle une étude de l’Université du Michigan, la typologie des risques varie selon le sexe.
L’étude menée par des chercheurs en santé cardiovasculaire de l’Université du Michigan a porté sur 1714 élèves âgés en moyenne de 11 ans.
Elle a permis de mettre en avant :
- Que si, chez les filles, la consommation de 2 portions de lait par jour limite le risque d’obésité infantile, il n’en est rien chez les garçons.
- Que les garçons pratiquant un ou plusieurs sports, notamment dans le cadre de l’école, ont un poids « normal ».
- Que la cantine favoriserait l’obésité chez les deux sexes. Le conditionnel s’impose dans la mesure où l’explication pourrait en fait venir de l’origine socio-économique des familles des enfants. (On avait au passage vu une étude française qui montrait que la fréquentation de la cantine limitait le risque de devenir obèse ou d’être en surpoids).
- Que 61% des garçons en situation d’obésité et 63% des filles obèses passent au moins 2 heures par jour devant un écran (les garçons devant des jeux vidéo, les filles devant l’ordinateur).
Bref :
- Trop d’écran et trop de repas hors de la maison favorisent pour les filles et les garçons le surpoids et l’obésité.
- Le sport chez les garçons et la consommation de lait chez les filles limitent le risque d’obésité.
Source : Gender Differences in Physiologic Markers and Health Behaviors Associated With Childhood Obesity, Pediatrics, 12 août 2013.
Image : CC Flickr/paPisc